Vidéo du plateau :

 

Les photos du site, des bâtiments à sauvegarder :

 

 

Photos aériennes :

 

 

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Disparues !

Ces pierres ont été volées à la fin des années 70... Aidez nous à les retrouver !

 

 

 

Pour en savoir plus sur :

- Le plateau Séquere

- Trévillach

- Villages alentours

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tarérach :

Situation : Tarerach est un village du Conflent, proche du Fenouillèdes, au Nord de Vinça. Sur les hauteurs au creux d'une vallée verdoyante, le site est un très beau havre de tranquillité.

Histoire : La région située entre la vallée de la Têt et celle de l'Agly, c'est à dire le Nord du Conflent et le Fenouillèdes, est riche de vestiges préhistoriques, en particulier du néolithique récent. Par exemple, à Rabouillet ou à Felluns, on trouve des dolmens. A Bélesta, ce sont des céramiques. Malheureusement le territoire de Tarerach ne contient pas de tels vestiges. Nul doute toutefois que nos lointains ancêtres aient vécus dans les collines environnantes. 

La région fut envahit à plusieurs reprises sans que ces peuples ne nous ait laissées des traces. Les ibères tout d'abord, puis les celtes (-500). Même les romains, qui envahissent la région n'ont pas laissés de traces significatives à Tarerach. Ce village n'est pas le seul dans ce cas bien sûr, mais citons toutefois Ansignan et son magnifique aqueduc romain comme preuve de l'intérêt qu'ils ont eu à s'implanter ici.

A la chute de l'empire romain, les wisigoths s'emparèrent de la région et fondèrent la Septimanie. Eux non plus ne nous ont pas laissé de traces. Puis, après une courte menace sarrasine (50 ans), Charlemagne conquiert définitivement le Fenouillèdes (811). Commence alors la période chrétienne caractérisée par l'implantation en de multiples lieux de familles franques venues du Nord de la France. C'est l'une de ces familles qui a fondé un domaine agricole sur le site de Tarerach, qui est devenu le village que l'on connaît.

Dès le XIe siècle les moines de la puissante abbaye de St Michel de Cuxa, parrainée par les comtes de Cerdagne, firent construire une église à Tarerach. Le lieu leur appartenait déjà comme un grand nombre de territoires en peu partout en Conflent. Cette église, dédiée à St André, a un style roman catalan tout à fait classique pour l'époque. Elle est à nef unique, couverte d'une voûte en berceau et terminée par une abside semi-circulaire.  St André existe toujours de nos jours, c'est elle qui trône au centre du village. Elle a été restauré assez récemment.

Source : https://www.les-pyrenees-orientales.com/Villages/MontalbaLeChateau.php 

 

Montalba-le-château :

Histoire : L'histoire de Montalba commence comme beaucoup de ces villages à l'époque préhistorique. C'est entre -2200 et -1800 qu'à lieu l'époque mégalithique qui se caractérise par l'érection de dolmens un peu partout dans la région. Montalba possède le sien, toujours visibles. Cette époque ne nous ayant pas laissé plus de traces, il faut poursuivre l'histoire sans s'arrêter sur cette époque plus que ça, encore que les époques suivantes ne nous apportent pas tellement plus de renseignements. Ceux sont en effet les ibéro-ligures, puis les celtes, vers -500, qui s'emparèrent de la région. Puis vinrent les romains, en -121, mais ces derniers n'ont pas laissé de traces non plus à Montalba, pas plus que leurs successeurs les wisigoths (408) ou les sarrasins (739).

Origine du village : Quand à l'évolution du village lui-même, on a peu de documents qui peuvent nous la donner. Le village prend le nom de son château à l'époque de sa construction, aux alentours du IXe siècle. Il fut construit autour d'une grosse tour carrée.  La chapelle date du XIIesiècle, elle est toujours debout. Montalba appartenait aux seigneurs de Perpapertusa au XIIe siècle. En 1118, on voit ainsi Bernard-Bérenger de Perapertusa, fils de Constantia rendre hommage à Ramon comte de Barcelone. En 1130, c'est Bérenger de Perapertusa, fils de Geralda, qui fait de même.

Séparation territoriale : Arrive alors l'année 1258. La fusion des familles des comtes de Barcelone, suzerain du Fenouillèdes, et de celles des rois d'Aragon a imposé l'établissement d'une frontière claire entre la France et l'Aragon. Ce fut fait cette année là grâce au traité de Corbeil. Cette frontière passait à Latour de France, Bélesta et remontait vers la vallée de l'Agly, ce qui fait que tout le Fenouillèdes passa du côté de la France. Le Peyrepertuse également.

On retrouve d'ailleurs une trace de  cette famille entre 1325 et 1366, où Séguier de Perapertusa est dit "seigneur de Montalba". Il était l'époux d'Huguette de Pontos. C'est leur fils Antoine qui héritera de cette seigneurie, entre 1366 et 1386. Bien évidemment, placé proche de la frontière, le château de Montalba fut jusqu'en 1659, (date du traité des Pyrénées), le siège de multiples accrochages entre français et catalans.

Les fortifications : Le village possède une enceinte polygonale du XIVesiècle faite en moellons de granit, elle fait 1 mètre 50 d'épaisseur. Elle est percée de deux rangs d'archères sur le pan de mur Ouest, ces dernières étant particulièrement étroites (8 à 10cm par 80cm de haut) à ébrasement étroit.

L'enceinte était percée d'une porte sur arc brisée côté Est. Côté Nord, une poterne couverte d'un demi-cintre permettait le passage vers l'extérieur. Le sommet du rempart est désormais détruit. Le château, lui, a été remanié à plusieurs périodes. Il a été construit autour d'une tour de surveillance carrée. Son plan est en forme de L dont l'aile Ouest a été reconstruite au XVIe et XVIIe.  Le château possédait une citerne et une chapelle castrale qui fut reconvertie en l'église paroissiale.

Source : https://www.les-pyrenees-orientales.com/Villages/MontalbaLeChateau.php 

 

Campoussy :

 

Situation : Campoussy est un village assez petit situé dans le Fenouillèdes, au Sud de Sournia. Il est plutôt isolé, la seule route le traversant est un détour de la route reliant Sournia à Catllar, dans la banlieue de Prades. Sournia est à 4Kms, mais Catllar à une bonne quinzaine. Sournia et Campoussy sont sur le plateau du Fenouillèdes, ça explique pourquoi la route menant à Catllar est longue et sinueuse, et surtout qu'elle descend énormément (ou monte, c'est selon le sens) D'ailleurs les cyclistes et cyclotouristes du département la connaissent bien.

 

De Campoussy partent un certain nombre de petits chemins plus ou moins carrossables qui mènent à d'anciens lieux de vie : Palmes, la chapelle St Just, Séquerre, etc. Il y a aussi le chemin de grande randonnée GR36 qui y passe.

 

Préhistoire : Aux temps les plus anciens la région était habitée par des hommes préhistoriques. Il reste de cette époque deux dolmens, le premier (le plus connu) étant celui du Roc Cornut, situé à quelques kilomètres du village en direction de Prades par le col de Roquejalère, le second étant celui du Mas Cayenne, beaucoup plus difficile à atteindre.

Epoque romaine:  Au début du siècle les romains occupèrent toute la région, bien que complètement éparpillés sur un vaste territoire. Le plateau en question devait avoir une certaine importance car ils bâtirent un pont enjambant la rivière locale. Mais on n'a guère d'autres vestiges de cette époque.

Histoire Mais il faut attendre quelques siècles pour trouver une trace écrite du lieu. Le document en question date de la fin du premier millénaire et il y est indiqué le lieu du "Campo Ursino" (le champ de l'ours) comme lieu ayant un alleu de la Seigneurie de Cuxa. Durant le Moyen-âge l'église de Campoussy dépendait donc de cette abbaye, comme les églises St Michel et Ste Félicité, à 5Kms à l'ouest et 2Kms au nord du village. St Michel possédait également un alleu à Palmes (2Kms au Sud-Est) et un autre à Campoussy même. (en 1011) Mais en ce qui concerne le pouvoir temporel, c'est le comte de Bésalu lui-même qui possédait Campoussy. On trouve une trace de Campoussy lorsque Bernard Taillefer lègue le château à son fils Hug. Ce château a probablement été détruit pour permettre la construction de l'église, mais il existait toujours entre 1456 et 1476 puisque Bernard de Salto en était le seigneur.

Patrimoine, curiosités à voir sur place :

L'église St Etienne : Durant ces années l'essor religieux poussa les habitants à construire de nombreuses églises. Celle de Campoussy, dédiée à St Etienne, fut construite au XIIe siècle selon un style roman. Mesurant 20m par 7 et 9m de haut au maximum sous l'arc de la demi-coupole, elle pouvait accueillir une cinquantaine de personnes. Son plan était classique des églises romanes catalanes. Un nef unique couverte d'une voûte en berceau, le tout terminé au levant par une abside semi-circulaire en cul-de-four. L'ensemble de la construction est en pierres piquées, disposées régulièrement. Extérieurement, deux portails s'ouvraient au Sud. De plus le chevet est richement décoré de dents d'engrenage.

Durant le XVIIIe siècle la population se multiplia, passant de 150 à 600 personnes. Cette petite église dû donc faire place à une plus grande et les travaux consistèrent à faire tomber un côté de l'ancienne et de ce servir des trois murs restants pour constituer le bas de la nef. Il ne resta plus qu'à surélever les murs, les rallonger sur 30m et leur adjoindre un mur-clocher à trois cloches. Le tout en style gothique, ce qui permet d'identifier facilement les travaux effectués par la suite. Près de deux siècles plus tard, en 1894; de nouveaux aménagements furent faits avec l'ajout des deux chapelles latérales et du retable baroque du maître autel.

Les dolmens : L'époque préhistorique nous à légué deux dolmens sur le territoire de Campoussy. Le premier se trouve au col de Roquejalère, tout à côté du Roc Cornut (Un amas de rocher en équilibre). Le deuxième se trouve à proximité du mas Cayenne, il faut y aller à pied pour le voir, il n'y a pas de voies carrossables.

Autres : Campoussy possède en outre un oratoire, situé à l'entrée du village en venant de Sournia. Il est assez simple. Mais l'intérêt du village réside sans doute à ces quelques têtes de puits parfaitement conservées, situées dans le cœur même du village : C'est assez rare pour le souligner, d'habitude ils sont à l'extérieur, dans les champs.

Hors du village il faut citer aussi le Roc Cornut, un amas de rochers à quelques mètres du dolmen du même nom, sur la route de Catllar, le château de Palmes, un ancien château médiéval aujourd'hui partiellement en ruine et qu'on ne peut hélas pas aller voir car il est au centre d'un terrain de chasse au gros gibier

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Source : https://www.les-pyrenees-orientales.com/Villages/Campoussy.php

 

 

 

 

 

 

 

Trévillach :

Trévillach est une commune de 1724 hectares, située en Fenouillèdes, sur la route d'llle-sur-Tet à Sournia.

Quelques chemins partent du village, on les empruntera notamment pour aller jusqu'aux divers oratoires qui marquaient le début des anciennes routes allant vers les villages voisins. Bien entendu, le lieu le plus remarquable est le plateau de Séquère, que l'on peut gagner à pied ou en voiture : le principal accès se situe sur la route de Tarerach, à proximité du col des Auzines. Si vous avez la chance d'y aller un jour où la tramontane ne souffle pas, vous serez séduits par le paysage entourant les restes de l'église et du château, et par le superbe panorama qu'on découvre depuis ce dernier. L'église romane, dédiée à saint Vincent, date sans doute du début du XIIe siècle. Elle fut utilisée comme bergerie au XIXe siècle. Quant au château, parallélépipède d'environ 13 mètres sur 20, haut d'une dizaine de mètres, sa construction doit remonter à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle. De l'intérieur du château émergent deux étranges piliers, hauts de plus de 12 mètres, surnommés les Demoiselles par les habitants de Trévillach.

Autre lieu remarquable, Roquevert, à l'intersection des routes de Sournia et de Saint-Paul-de-Fenouillet, fut au Moyen Âge un village dont subsistent les restes d'un château fort et le moulin de Sainte-Marie. A noter aussi la très jolie route qui mène de Trévillach à Trilla, commune que l'on peut atteindre à pied en passant par le col Saint-Jean.

Communes limitrophes : Sournia, Prats-de-Sournia, Pézilla-de-Conflent, Trilla, Caramany, Montalba, Rodès, Tarerach, Campoussy.

Le climat de la région est typiquement méditerranéen, légèrement atténué par l'altitude, la proximité des vallées pyrénéennes, et l'éloignement de la mer. 

On observe alors une flore de type méditerranéenne dans le Fenouillèdes, partagée entre trois grands ensembles : la garrigue, la forêt et le paysage agricole méditerranéen (vigne principalement).

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Le plateau Séquere :

L'ancien village de Séquere se situe sur la commune de Trévillach à 670 mètres d’altitude, posée sur le granit, il est positionné sur un des points culminants du plateau du même nom. A l’ouest il domine la vallée du col des Auzines s’ouvrant jusqu’à la limite avec le département de l’Aude, on y aperçoit le Bugarach. À l’est, Força Real est visible ainsi que la mer. Coté sud, le Canigou est nettement visible.

Il ne subsiste de cet ancien village que les ruines de la Chapelle romane dédiée à Saint Vincent, la bergerie (probablement l'ancien presbytère), le "château" ou ferme fortifiée et, au sud de ces bâtiments un ensemble de murs et de fondations.

 

 

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La chapelle et son presbytère : Le village de Séquère  fut mentionnée pour la première fois en 1011 dans une bulle papale adressée à l’abbaye de Saint-Michel de Cuxa. Le plateau et son village sont mentionnés à de multiples reprises durant les XIe, XIIe, XIIIe, XIVe, XVe siècles. En 1410, Pere Punsich a relevé que Bernat Berenguer de Perapertusa est seigneur de Roquevert, Trévillach et Séquerre. 

La chapelle est constitué d’une nef unique orientée est-ouest, longue de 18,2 mètres, large de 7,2 mètres. La partie ouest se caractérise par la présence d’une tribune, accessible autrefois par un escalier. L’entrée se fait côté sud. Les différents éléments de son architecture (plan, couvrement, murs, ouvertures, polychromie) font que c'est une chapelle romane que l'on peut dater du XII eme siècle. Plus de détails en suivant la conférence de Géraldine Mallet, professeur à l'Université de Montpellier, en cliquant sur cette page (durée 33 mn)

Jusqu’au XXe siècle, une partie des statues était visible, les habitants de Trévillach ont fait le choix de les déposer dans le cimetière communal, ces dernières ont connu tous les temps et ont fini par disparaître...

 

     

 

Animation 3D de la chapelle actuellement :

 

 

La chapelle a fait l'objet d'une restauration dans les années 70, vous pouvez lire quelques articles de presse en cliquant là.

Autrefois propriété privée, puis "bien sans maître" la commune vient d'en récupérer la propriété, et en confier la gestion à l'association sous forme d'un bail emphytéotique.

L'intérieur de la chapelle comme si vous y étiez : Rq : selon le navigateur utilisé (IE11 ou Androïd), il peut y avoir des problèmes  d'affichage, attendre quelques secondes pour le chargement de la photo et/ou recharger la page...

 

La bergerie, probablement l'ancien presbytère, est une construction de 8 x 10 m sur 2 niveaux à proximité immédiate de la chapelle. Propriété privée, utilisée comme bergerie, et dans un triste état également...

Le château, ferme fortifiée parallélépipède d'environ 13 mètres sur 20, haut d'une dizaine de mètres, sa construction doit remonter à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle. De l'intérieur du château émergent deux étranges piliers, hauts de plus de 12 mètres, surnommés les Demoiselles par les habitants de Trévillach. La toiture du château n’existe plus. Le château avait été construit pour défendre le Conflent des invasions de Fenouillèdes. Il fut brûlé par les grandes compagnies  espagnoles pendant le quatorzième siècle.

   

 

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Autres photos du site sur cette page.

Panorama coté ouest de la chapelle :

 

Panorama coté est de la chapelle :

 

Pour découvrir le plateau Séquère :

- A pieds :  Se garer sur le parking au col des Auzines (sur la D2 entre Trévillach et Sournia) puis prendre le chemin qui part presque en face du parking. Comptez une petite heure pour y aller, promenade sans difficultés, évitez les jours de forts vents ou de fortes chaleurs ou brouillard. La chapelle et le château sont visibles du départ, suivre le chemin.

- En voiture : Prendre la D13 qui relie Trévillach à Tarérach, puis prendre la petite route sur la droite en venant de Trévillach, fléchée "Séquère". Continuer sur la route pendant environ 2 kms, tourner à gauche avant la maison en contrebas de la chapelle puis à droite et se garer un peu plus loin pour terminer à pieds les 300 derniers mètres.

! ATTENTION ! Ne rien laisser, ne rien toucher, respecter l'environnement. La chapelle menace de s'effondrer et fait l'objet d'un arrêté de péril, il est donc interdit d'y pénétrer.